Le CNRS a organisé un grand nombre d’événements dédiés entièrement à la robotique. Ces événements ont débuté en septembre et auront lieu jusqu’en juin 2021 dans toute la France et sur les médias sociaux. Le but étant de pouvoir questionner les scientifiques spécialisés dans l’innovation de la robotisation et également de rencontrer les robots de demain.
Une série d’événements pour présenter les robots de demain
Grâce à cette initiative, le CNRS donne l’occasion de découvrir les innovations technologiques, la robotique de demain mais aussi de s’interroger sur notre rapport à ces machines. Pour cela, FutuRobot propose des soirées dans lesquelles interviennent de nombreux chercheurs dans un format court.
Ce projet a pour but d’être destiné à un public large pour sensibiliser chacun d’entre nous à la robotisation qui va être amené à évoluer grandement dans les prochaines années. En effet, la robotique collaborative est en pleine expansion grâce aux innovations technologiques et à l’intelligence artificielle. De ce fait, il est envisageable que, dans quelques années, nous devrons collaborer avec un cobot comme s’il était un humain à part entière.
Pour attirer un public diversifié et attiser l’attention de chacun, des projections de films, des jeux ou encore des soirées conférence seront proposés. Cet événement va mobiliser plus de quarante scientifiques provenant de plus de vingt laboratoires.
Des opinions controversées envers les robots
Cette série d’événements souhaite toucher un public large pour sensibiliser tous les citoyens à l’éventuelle augmentation des robots dans notre vie quotidienne. Toutefois, certains pays ont plus de mal que d’autres à intégrer ce phénomène.
Il est vrai que les Français ont une opinion assez ambivalente envers les robots. En 2017, un sondage a soulevé le fait que 46 % des Français pensent que le fait d’avoir un robot dans un lieu quotidien n’est pas pertinent. En effet, la robotisation pourrait nous éviter certaines tâches répétitives et ennuyantes mais elle pourrait aussi évoquer la crainte de devenir inutile pour certains.
En revanche, le Japon, par exemple, présente une toute autre attitude envers les robots. En effet, les cobots sont d’ores et déjà mieux acceptés que dans les pays occidentaux. Cette divergence d’opinion et d’intérêt montre l’importance de la prise en compte des facteurs culturels dans la mise en place des interactions humain et robot.
Les interactions humain et robot au cœur de la cobotique
Les robots sont déjà présents depuis plusieurs années notamment dans les industries. L’un des enjeux de ces innovations est que le robot puisse effectuer des tâches répétitives. De ce fait, l’humain aura plus de temps à consacrer aux tâches qui requièrent davantage de temps et de réflexion. Au-delà de la délégation, le but est de faire collaborer naturellement les humains et les robots.