Optique : quelle différence entre les verres simples et les verres complexe ?

Conçus pour apporter une solution à un ou plusieurs troubles de la vue, les verres simples et les verres complexes sont prescrits par un ophtalmologue après consultation. Ils sont composés de foyers capables de traiter la ou les pathologies dont le patient est atteint. Le temps de traitement dépend de l’âge, du type de traitement et de la gravité de la maladie. Les verres offrent une vision de qualité en fonction du problème du patient (vision rapprochée, vision lointaine et vision intermédiaire). En général, l’ophtalmologue prescrit en cas de nécessité, un verre simple ou un verre complexe. Quelle est la différence entre les deux ?

Le remboursement des verres simples et des verres complexes

En cas de défaut visuel, l’ophtalmologue peut prescrire des verres correcteurs destinés à apporter une solution ou à guérir le mal. Ces verres peuvent être simples ou complexes. Le seul point que ces derniers ont en commun est le prix, car ils sont tous deux coûteux. Pour réduire les charges, le remboursement par une mutuelle santé comme Groupama est l’une des meilleures solutions. Le remboursement se fait en fonction du type de verre (simple ou complexe). Groupama propose une offre souple de mutuelle optique qui s’adapte à chaque profil et à chaque budget. Le remboursement des frais à votre charge peut être total ou partiel après remboursement de la sécurité sociale.

Les verres simples et les verres complexes

Les verres simples ou unifocaux sont des verres qui possèdent un seul foyer. Ils sont destinés à corriger un seul trouble de vision. Par exemple si vous êtes myope, presbyte, astigmate ou encore hypermétrope, ce sont les verres simples que l’ophtalmologue vous prescrira. Ces verres peuvent être adaptés à tous types de monture.

Les verres complexes ou multifocaux possèdent plusieurs foyers, ce qui leur permet de prendre en charge plusieurs pathologies à la fois. Ils assurent un double ou même une triple correction à la fois. La présence de plusieurs foyers au sein des verres complexes les rend plus épais.

Il existe aussi les verres progressifs qui sont prescrits par l’ophtalmologue, aux patients atteints de presbytie. La presbytie est une perte progressive liée à l’âge de la capacité de l’œil à faire la mise au point sur un objet qui est proche. Les verres progressifs sont considérés comme des verres complexes.

Quel matériau pour les verres ?

Les fabricants de verres correcteurs utilisent généralement trois types de matériaux à savoir, le verre minéral, l’organique, et le polycarbonate.

Le verre minéral a été très utilisé il y a quelques années. Presque la quasi-totalité des verres correcteurs étaient fabriqués avec ce matériau. Mais aujourd’hui, il disparaît petit à petit. Bien qu’il offre une bonne qualité optique et ne se raye pas, il se casse très rapidement.

Léger et confortable, le verre minéral est ce qui est plus utilisé aujourd’hui. Il est mince et peut être monté sur tout type de monture. Son seul défaut est qu’il se raye facilement.

Le polycarbonate est léger et incassable. Il est fortement recommandé aux enfants.