Vous avez choisi le statut de freelance pour votre activité de graphiste, mais ne savez pas comment facturer votre travail. Deux options s’offrent à vous : la facturation au coût horaire ou la facturation au coût par projet. Mais le choix n’est pas évident. En effet, chaque projet est différent. Par ailleurs, l’anticipation du temps qu’il faut pour réaliser une mission est difficile au lancement de l’activité. De ce fait, il vaut mieux agir en fonction des cas qui se présentent. Pour vous aider, voici quelques conseils sur le sujet.
Premier cas : Le client dispose d’un cahier des charges défini
Lorsqu’un client sollicite votre savoir-faire pour un projet dont le cahier des charges est bien défini, une facturation au projet est recommandée. En effet, dans ce cas, les détails de la mission à accomplir sont clairs, avec des délais pour chaque étape. Il est alors plus facile d’évaluer le coût de votre travail. Veillez à fixer le juste prix en vous renseignant au préalable sur le tarif moyen pratiqué. Même si vous débutez dans le métier de graphiste, évitez de vous sous-évaluer.
Deuxième cas : Le client sollicite votre proposition
Dans un autre cas, le client vous confie entièrement son projet sans en donner les lignes. C’est donc à vous d’être force de proposition concernant les détails de la mission. Si tel est le cas, il n’est pas évident de tarifer une mission qui n’est pas préalablement définie. La facturation à l’heure est alors recommandée. Pour que cela soit plus facile, proposez de prendre en charge la partie graphique de son idée en réalisant l’analyse du nombre d’heures que cela va prendre. Ensuite, lorsqu’il revient vers vous pour commencer chaque étape, refaites le calcul du nombre d’heures nécessaires.
Troisième cas : Le client vous confie plusieurs petites missions
Il peut aussi arriver qu’un client vous contacte pour une première mission de conception graphique, mais qu’au fur et à mesure, il rajoute d’autres missions interdépendantes de la première (divers supports de communication : carte de visite, logos, flyer, etc.). Si les tâches sont aléatoires, cela impose le coût horaire. Par contre, lorsque le client définit au préalable le type de tâches à réaliser par mois, proposer le coût par projet pour la tarification.
Quatrième cas : Le client sollicite votre présence dans ses locaux
Lorsqu’une entreprise souhaite que vous soyez présent dans ses locaux pour réaliser une mission de graphisme en freelance, il vaut mieux prévoir un tarif journalisé. Pour ce faire, prenez votre taux horaire et rajoutez les dépenses dues au déplacement (carburant, ticket de métro/bus/train, etc.) et au repas sur les lieux. De ce fait, le taux journalier reste invariable, quelle que soit la nature de la mission effectuée.
Conclusion
Pour conclure, les cas pour qu’un graphiste freelance doive opter pour la facturation par projet sont rares. Cette option n’est avantageuse que lorsque la mission est parfaitement structurée et que chaque étape se déroule sans imprévus. La facturation au coût horaire est plus sûre et constitue la meilleure solution pour être payée de manière juste. Elle est surtout adaptée lorsque le client est peu précis sur le projet qu’il vous confie.