Pourquoi consommer de l’amande amère d’abricot ?

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Tout le monde connaît les amandes que l’on peut consommer nature, salées en apéritif ou sucrées comme dans la composition des dragées. Ces amandes sont le fruit de l’amandier, ont un goût assez doux et très reconnaissable. Les amandes amères sont quant à elles beaucoup moins populaires et c’est un tort car elles sont dotées de vertus incroyables pour la santé. Elles se cachent dans le noyau de l’abricot, fruit délicieux qui contient donc un secret trop bien gardé et qui mérite d’être divulgué.

L’histoire de l’amande amère

Les amandes amères d’abricot sont devenues célèbres à la suite des recherches menées dans les années 40 par le Dr. Ernst T. Krebs Sr. et son fils le Dr E.T. Krebs qui  ont publié au sein du Medical Record de New York « La Thèse Unitaire ou Trophoblaste du Cancer » mettant en avant que certains cancers pourraient résulter de carences en vitamines.

Dans le début des années 1950, ils découvrirent que certaines peuplades des montagnes Himalayennes, les Hunzakuts, vivaient « sans cancer » et mangeaient de grandes quantités d’abricots et plus spécifiquement l’amande se trouvant à l’intérieur de son noyau. Les deux scientifiques ont ensuite effectué des recherches complémentaires sur la composition de cette amande et elles ont révélé la présence de glycosides qu’ils ont baptisé Laetrile puis dénommé vitamine B17.

Ce ne furent cependant pas les premiers scientifiques à s’intéresser à la population de cette région du monde puisque l’une des premières équipes médicales qui a étudié les Hunzas était dirigée par le chirurgien britannique de renommée mondiale, le Dr. Robert McCarrison dès 1922. Ce dernier soulignait déjà que « Les Hunzas n’ont pas d’incidence connue avec le cancer. Ils bénéficient d’une abondante récolte d’abricots. Ils les sèchent sous le soleil, et les utilisent en grande partie dans leur alimentation. »

Les propriétés de l’amande amère sauvage

Ce fruit sec que l’on obtient en cassant le noyau de l’abricot contient environ 20% de protéines, entre 20 et 35% de glucides et de 6 à 22% de fibres (pectines et cellulose). Elle est aussi composée d’environ 50% de lipides qui sont des acides gras saturés et insaturés : on tire d’ailleurs une huile des noyaux d’abricot qui est très réputée en cosmétique. Les noyaux d’abricots et les huiles de l’on extrait sont aussi riches en caroténoïdes et tocophérols, des antioxydants naturels.

Le goût amer de l’amande est dû à l’amygdaline, que l’on appelle aussi Laetrile ou vitamine B17. Et comme indiqué ci-dessus c’est l’amygdaline qui donne à l’amande amère d’abricot ses propriétés vantées depuis longtemps dans la lutte contre le cancer puisqu’elle possède la particularité de détruire les cellules infectées. Il faut cependant toujours veiller à ce que son origine soit bio c’est-à-dire provenant d’abricots sauvages et non d’arbres cultivés de manière intensive.

Si cette découverte est restée si longtemps inconnue du grand public c’est en outre certainement parce que les enjeux financiers de la lutte contre le cancer et les investissements colossaux engagés par l’industrie pharmaceutique ne peuvent pas être mis à néant par un simple produit naturel se trouvant à l’état brut dans un fruit très courant.

Consommer régulièrement de l’amande amère d’abricot, dans le respect des quantités indiquées, est donc favorable pour l’organisme en contenant aussi d’autres nutriments tels que du zinc, du magnésium, des acides aminés ou encore du phosphore.