Saviez-vous que pour assurer la qualité d’impression sur n’importe quel substrat (matières plastiques, textile, verre, polyéthylène ou autre polymère, etc.), il faut que la surface du matériau en question subisse un certain traitement de surface ? Et pour confirmer que ce process s’est effectué de manière correcte, il faut mesurer la tension de surface. Les encres de test sont d’ailleurs un excellent outil pour la détermination de la tension de surface afin d’assurer la qualité de production en cours.
Les encres tests et leur rôle
Que ce soit dans la métallurgie, dans l’industrie de l’emballage ou dans l’imprimerie, il est nécessaire de s’assurer que les propriétés de surface des substrats sont suffisantes pour garantir une adhérence optimale à une encre, à une colle ou autre sur les supports en question. D’autre part, il est également primordial de contrôler les surfaces afin de déterminer si les traitements de surface des divers substrats et matériaux ont été correctement effectués.
D’où la nécessité des encres tests qui contrôlent la tension de surface de matériau quelconque ou de polymères (fibres naturelles, résines, caoutchouc, matières plastiques…) afin de vérifier la compatibilité entre les encres d’essai et la surface testée.
Liquides de compositions chimiques toxiques ou non toxiques et se présentant en version flacons, stylos ou feutres, les encres tests permettent donc d’examiner la mouillabilité de la surface, autrement dit, la capacité de la surface d’un matériau à se laisser mouiller par un liquide. Il est effectivement impossible d’imprimer, de procéder au collage ou à la mise en peinture par exemple, si le matériau est hydrophobe ou pas assez hydrophile.
Ainsi, grâce à l’encre d’essai, le service qualité pourra donc tester l’énergie de surface d’un matériau solide ou tout autre substrat afin de déduire s’il a une grande ou une petite mouillabilité.
Application de l’encre test
La détermination de la tension de surface d’un support après un traitement de surface peut se faire :
- Soit en mesurant l’angle de contact d’un liquide déposé sur une surface et en ayant ainsi recours à l’équation de Young ;
- Soit en utilisant l’encre test, qui est la méthode la plus simple et la plus courante.
Pour cette deuxième option, on applique l’encre à l’aide d’un pinceau ou d’un coton-tige, d’un feutre ou d’un stylo sur la surface à tester, puis on observe la réactivité du liquide.
Si le liquide s’étale de façon continue sur la surface pendant au moins 2 secondes. Autrement dit, si l’encre « mouille », cela signifie que l’énergie de surface du solide est supérieure à la valeur de la tension de surface de l’encre.
Au cas où l’encre se rétracte sous-forme de gouttelettes en moins de 2 secondes, et donc qu’elle « démouille », l’énergie de surface du substrat est inférieure à celle de l’encre.
Tant que l’encre ne reste pas étalée sur la surface sans se rétracter pendant au moins 2 secondes, car dans ce cas, l’énergie de surface du support correspond à la valeur de l’encre, il est nécessaire de poursuivre l’opération.
Le test de mouillabilité de la tension de surface permet donc d’obtenir l’énergie de surface solide de tous types de substrats, qui devrait être approximativement égale à la tension superficielle de l’encre test afin de garantir une adhérence maximale sur le support. Il est primordial, entre autres, dans le processus de revêtements, de collage ou d’impression en noir et blanc, monochrome ou quadrichromie (impression offset, jet d’encre, sérigraphie ou autre).
